Malheureusement pas de mon appart', il s'agit en fait de mon blog.
Pour connaître la suite de mes aventures absoooolument extraordinaires :
http://luneale.fr
13.4.08
J'ai déménagé !!!!!
9.4.08
Hommage à une grande Dame.
C'est dans de tristes conditions que je suis retournée en Bretagne. Une grande Dame s'est éteinte et nous l'avons accompagnée dans sa dernière demeure.
N'ayant pas pu faire un discours plus personnel lors de la messe, je vais le faire ici.
Je suis arrivée, étrangère en sa demeure. J'appréhendais la rencontre de toute une famille, mais il n'en fut rien. Mes fils et moi avons été accueillis les bras ouverts par une gentille dame. Le reste de la famille, les tantes et les oncles étaient en toute logique aussi accueillants que leur maman. Elle n'a jamais posé de regards inquisiteurs, méfiants, de désapprobation. Elle m'a souris, m'a embrassé et m'a proposé à manger :-)
Le peu de temps où je l'ai côtoyé m'a néanmoins permis de croire à la gentillesse d'un autre temps, le cœur plein d'amour, débordant de tendresse.
Elle a surtout accueilli mes fils. Et pour une mère rien n'est plus important.
Je l'embrasse de tout mon cœur une dernière fois, et j'espère aujourd'hui qu'elle est en paix là où elle est. J'espère que la souffrance n'est plus, que le paradis est une mort sereine. Que le repos auprès de son défunt mari, mérité, lui fait oublier qu'elle nous manquera, égoïstes que nous sommes.
La famille est si importante, les moments sont si fugaces, finalement. Les regrets ne remplacent pas les pardons.
Je déteste quand deux êtres que j'aime, et qui s'aiment profondément, se fâchent. Je mets ça sur le compte de la fatigue et sur une extériorisation de dernière minute.
4.4.08
Voyage à Poitiers ...
Je suis revenue hier de notre périple à Poitiers. Nous sommes parties à 4 et ça s'est très bien passé.
Le voyage n'a pas été très long je trouve. Quelques petites heures de voiture. J'avoue que l'aller a été plus agréable que le retour. Nous sommes parties, il faisait beau: quand nous sommes revenues, brouillard, pluie et temps de merde.
Le plus marquant fut sans conteste le plus horrible des hotels du monde.. celui dans lequel nous avons élu domicile pour deux jours. A 30€, c'est vraiment très cher payé!
Nous sommes arrivées à 16h45 environ et nous avons dû attendre que le gérant vienne. En effet, l'accueil se fait à certaines heures. Rien que l'entrée avec le coin petit déjeuner nous annonçait le reste de l'hôtel.
L'odeur à l'entrée aussi. Ca puait. La moquette qui tapissait le sol sentait très mauvais; le minimum de ménage devait être fait. Dans les couloirs on pouvait voir entreposés les sacs de linge sale.. et le pire est sans doute l'odeur pestilentiel qui régnait dans les chambres. Les panneaux "interdiction de fumer" étaient certainement là par erreur. Les cendriers qui trônaient dans chacune des chambres incitaient, au contraire, à fumer et à cramer les couvertures et la moquette puantes...
Nous avons laissé la fenêtre ouverte le plus longtemps possible mais l'odeur était tenace.
Nous étions dans une zone commerciale. Et de l'autre côté de la route (le rond point était en chantier) il y avait un Auchan. Nous sommes allées manger dans un chinois, nous y avons fait quelques courses, et nous y avons même rencontré des copines de prépa.
La première nuit a été dure. Pour ma colocataire et pour moi-même. En effet, il se trouve que je ronfle. Et ma pov copinette a passé la nuit à siffler, et moi j'ai passé la mienne à être tirée de mon sommeil.
Nous étions donc en forme pour affronter notre journée, notre concours et notre appréhension.
Ce fut assez impressionnant. Il y avait environ 1700 personnes. Un bourdonnement continu qui a fini par me donner mal au crâne. Les organisateurs étaient mal organisés je trouve. Car pour rejoindre sa place, il fallait attendre d'être appelé. J'étais la 103ème sur la liste... ça va :-) Et heureusement qu'ils avaient prévu plusieurs blocs... Je plains les noms en T ou en V !
Les organisateurs étaient en majeure partie des hommes. Je n'ai pas vu beaucoup de femmes, j'ai surtout vu des chemises, des pantalons velours et des pulls en laine. Ils avaient tous l'air d'avoir une chaire à l'université, tous profs de paléontologie. :-D
Les épreuves n'étaient pas trop dures, je m'attendais à pire! Et je pense que cela va être plus difficile de sortir du lot. Je crois qu'ils en prennent environ 300.
Espérons.
Nous étions toutes fatiguées et nous n'avons pas tardé à manger et rentrer à l'hôtel. Nous sommes restées au parc des expo de 10h30 à 18 heures. Nous n'avions pas envie de trainer davantage.
On a flunché, regardé un peu la télé et oust! au dodo!
Malheureusement pour la copinette de chambrée, j'avais accumulé beaucoup de fatigue ; j'ai ronflé encore plus cette nuit-là. Mais cette fois, elle m'a laissé dormir, sacrifiant son sommeil pour le mien. Je la remercie. Beaucoup.
Nous avions hâte de rentrer et nous n'avons pas beaucoup trainer non plus le matin. Nous avons repris le chemin du retour à 7h. A 13h30, j'étais chez moi, sous la douche. :-)
Merci mon copain Le Jaune : rentrer et découvrir ton message m'a fait beaucoup beaucoup de bien. Je te kiffe grave!
En conclusion, les filles et moi même avons passé de bons moments et nous avons certainement approché Dieu: Le nombre de fois où on a dit "Mon Dieu, quelle horreur!" en parlant de l'hôtel nous a fait presque se convertir.
26.3.08
Le concours ortho de Lyon a eu lieu
Voilà. C'est fini. Tout est joué pour Lyon. Alea jacta est!
L'ambiance était bizarre. 2000 personnes pour 90 places. Et en plus, comme si cela ne suffisait pas en soi, ils te foutent encore plus le stress les organisateurs.
Nous sommes rentrées, avec mes copines de prépa, dans l'antre de la mort vers 13 ou 14 heures. Me souviens plus. Je pense que c'était vers 13h30. Nous avons chacune gagné nos places respectives.
Il y avait 4 chiottes pour tout le monde, j'ai donc décidé d'y allé tout de suite, et surtout je me suis empêchée de boire.
Nous avons eu un QCM de culture générale, pour lequel général est un euphémisme. Il y avait des questions sans aucun rapport les unes aux autres, sans aucun rapport avec le métier, sans aucun rapport avec Lyon... Vraiment eclectique ce questionnaire en tout cas. Ensuite, nous avons 15 questions de psychotechniques hardos! 20 minutes bien trop courtes!
Il y a eu une pause, pendant laquelle on nous a assez dit "il est absolument interdit de communiquer entre vous!" Pourquoi? Cela n'aurait servi à rien de toutes façons! Juste histoire de nous mettre la pression!
Ensuite nous avons enchaîné les épreuves de français. Un résumé (que je pense avoir foiré, je me suis précipitée dessus et je pense être passée à côté de quelque chose.)
Deux productions écrites, donner la version d'une histoire selon un enfant de 8 ans, et écrire une lettre officielle. Pour cette lettre, c'était un peu flou, voire même brouillardesque! Je ne sais pas ce que cela va donner....
Enfin, nous avons la dernière épreuve ( non sans avoir eu une dernière pause-interdit-de-communiquer-entre-nous) une correction de texte (Le grand Meaulnes).
Je ne sais pas comment je vais m'en sortir. Je préfère ne pas me prononcer.. on verra bien.
Je me prépare maintenant au concours de Poitiers. A moi la génétique, le système nerveux, et la bio... Je découvre à nouveau la physique (au vu des questions posées précédemment). C'est la joie et l'allégresse.
Ce que je déteste aujourd'hui? C'est ce temps de merde. J'ai besoin de soleil, j'ai l'impression de flétrir, ça me ferait du bien un peu (même beaucoup) de soleil, de ciel bleu... C'est quoi ce réchauffement climatique qui n'atteint même pas mon balcon.
Tout à l'heure, je suis allée chercher Granfils à l'école; il y avait un petit gars qui discutait avec son copain, j'ai entendu un bout de la conversation. Il lui dit, très gentiment:
"Tu verras, en été il fait chaud. C'est clair que ça doit te changer de ton climat tropical! Il fait vraiment chaud à Lyon en été: c'est à cause du réchauffement climatique"
14.3.08
A mort les vélos !!!!
C'est pas moi qui le dis, c'est généralement ce que pensent les automobilistes que je croise quand je rentre à vélo.
Tout à l'heure, toute guillerette, à vélo et chaleureusement accompagnée de ma musique et du soleil, je rentre tranquillement à la maison, après une journée de travail assidu. Le chemin qui me ramène à la maison n'est pas jonché de pistes cyclables mais de crottes disséminées de-ci delà que je tente, chaque jour de ne pas c(r)ôtoyer.
Je me retrouve donc à partager la route avec mes amies les autos. Peu me chaut d'être la plus rapide, la reine du bitume: je veux seulement pouvoir rouler tranquille sans me prendre, ni d'un côté, ni de l'autre, un rétroviseur vengeur, pernicieux. Je me fais constamment doubler par les voitures. Soit. C'est normal : je suis trop lente, elles sont pressées. En ville, tout le monde est pressé, c'est pour cela que les vélos gênent. On ne peut pas faire de petites pointes entre deux feux (s'ils sont au rouge - pas les conducteurs hein! quoi que- on peut même si on va vite, passer juste juste, mais passer!). Et quand un bus arrive en face, c'est trop dur de patienter derrière le vélo, on double quand même: soit on cabosse un peu le vélo, soit on fait peur au bus. C'est ce qui est arrivé tout à l'heure. Une voiture, agacée par ma lenteur éhontée, me double, avec en face un bus. Je suis surprise et fais un signe de la tête. Je lui signifie seulement mon ébahissement. Et là, un doigt, ayant surgi de nulle part, dardant son effronterie, s'expose à mes yeux, pour le coup, éberlués. La conductrice, non contente (voire consciente) de risquer sa vie et la mienne indirectement, m'insulte effrontément.
Un peu plus loin, un feu rouge. Je fonce me mettre à la hauteur de la dame, qui d'un geste ouvre sa fenêtre, lève une fois de plus son majeur, et me balance une tripotée d'insultes. Ce qui la met hors d'elle et qui provoque son inconscience, cet accès de folie? Mon casque sur les oreilles. Elle me traite de tous les noms, espère même qu'il m'arrivera quelque chose de bien grave. Pendant ce temps-là, j'essaie d'en placer une, lui dis qu'elle est malpolie... que c'est mon droit d'avoir mon casque.
Elle m'a bien énervée. Je ne cède pas à la tentation et je pars (le feu passe au vert), je l'entends me conspuer, me traiter de "connasse". Le monde à l'envers. Cette dame devait avoir 40, 50 ans. Seule dans sa voiture, sûrement qu'elle n'a pas eu de relations sexuelles depuis longtemps, toute chamboulée qu'elle était.
Je déteste cette femme. Je déteste les voitures qui font mine de ne pas me voir. Je déteste ne pas avoir réagi en lui collant une bonne baffe, ça l'aurait calmé, et moi, je me serai extériorisée. Connasse toi-même d'abord.
7.3.08
Spécialement pour moi !
Je découvre aujourd'hui un mail de la Redoute:
"Créé spécialement pour vous Mademoiselle S. B"
Pourquoi m'envoient-t-ils "Espace grande Taille ??!!!!
Nan mais oh !
J'ai fait des courses sur le net, c'était ma première fois, et tout comme une pucelle, je n'ai fait attention qu'aux apparences, et j'ai oublié de vérifier dans quoi je m'engageais: j'ai pris, par exemple, des bouteilles de 0,5 L de lait, les 6 à 6€ et des brouettes alors qu'il y en avait pour 7€, d'1L.
Presque 10€ la livraison... je suis un peu déçue. Je pense que je vais me déplacer pour faire les courses à Carouf, en plus, la plupart du temps, le ticket de parking m'est remboursé. Je déteste avoir le sentiment de m'être fait avoir.
1.3.08
Petit billet inattendu
Je suis aujourd'hui à Paname pour récupérer granfils. Qu'est ce qu'il a grandi !!! Il paraît même qu'il a bien mangé !!!!
Il a passé une super semaine (nous aussi :-P) et je suis heureuse de le retrouver en si bonne forme.
Par contre, la semaine dernière, ce que j'ai oublié de dire c'est que j'ai mangé chez Tata D. (presque comme tatie Danièle): J'espère qu'elle ne réinvitera plus, c'était dégueuuuulasse !
On est arrivé, vers 19h. Tout le monde dormait. Il ne fallait pas faire de bruit, et j'ai même failli baillonner mes garçons pour qu'ils ne réveillent pas la petite-fille de la maitresse de maison.
Après quelques minutes à ne pas savoir que faire, on nous a invité à nous asseoir. Enfin.
Mais le pire est à venir: Le repas!
S'il y a un truc que je déteste, c'est bien la langue de boeuf. Devinez ce qu'on a eu à manger :(
J'ai osé ne pas en prendre... on m'en parle encore. Parait que c'est le meilleur repas que je pourrais avoir dans ma vie, que c'est LE repas festif dans la famille. C'est donc presque une insulte que d'avoir daigné ne pas en prendre. J'ai mangé du riz (fait à la dernière minute), collant ... et avec de la sauce madère. Bref.... Merci Tata D.
Je préfère de très loin la tante de Bretagne, on mange mieux. C'est barbecue, galettes saucisses, crêpes et bûches au beurre salé. Même le sanglier (que je n'ai pas gouté) doit être meilleur que la langue de boeuf. Merci Tata N.
Pour résumer, je déteste la langue de boeuf. Même si en fait j'ai bien été accueillie chez tata D. ;-)